Travail des enfants
Le Guide de diligence raisonnable de l'OCDE pour les chaînes d'approvisionnement responsables recommande que les entreprises qui s'approvisionnent dans les zones touchées par des conflits et à haut risque aient des politiques solides en place, notamment une politique de la chaîne d'approvisionnement qui cherche à éviter les pires formes d'enfants travail.
La définition internationalement reconnue de la convention no 182 de l'OIT, qui est également inscrite dans le droit national dans les pays de la région des grands lacs, définit les pires formes de travail des enfants comme «des travaux susceptibles de nuire à la santé, à la sécurité ou à la moralité des enfants, par sa nature ou les circonstances dans lesquelles elle est réalisée. Les pires formes de travail des enfants sont interdites pour toute personne âgée de moins de 18 ans et comprennent notamment des activités minières telles que le travail souterrain, le travail avec des machines et des outils dangereux, le transport de charges lourdes et le travail qui expose les enfants à des risques substances.
Le travail des enfants est une réalité dans certaines mines artisanales de la République démocratique du Congo (RDC) où des garçons et des filles âgés de cinq ans et plus sont engagés dans une série de travaux dans et autour des mines, allant de travaux à faible risque à certaines des pires formes de travail impliquant l'extraction et le mineraistraitement.
Les enfants travaillent dans les mines pour une grande variété de raisons. Ils sont conduits dans les mines par la pauvreté et leur travail est une contribution essentielle au bien-être général de leur famille. Un ensemble complexe de facteurs qui couvrent les questions sociales, culturelles, économiques et pragmatiques s'entrelacent autour du phénomène et nécessitent une réponse sophistiquée.
Les entreprises qui veulent s'assurer de progresser vers les recommandations de l'OCDE sont confrontées à une énigme. Si elles ne veulent pas s'approvisionner sur minerais dans des zones où des enfants peuvent travailler, se retirer de la chaîne d'approvisionnement et imposer des embargos sur les mines où des enfants opèrent est une réponse brutale et préjudiciable qui exacerberait les difficultés au lieu de les atténuer.