Abbas kayonga, ancien chef de la Commission anti-fraude de la province du Sud-Kivu en RDC, a été emprisonné à vie par un tribunal militaire à Bukavu le 20 mars 2018 sur des accusations de rébellion, de meurtre et de possession illégale d'armes.

Mr. Kayonga et l'unité anti-fraude du Sud-Kivu ont également participé à des ingérences injustifiées dans la traçabilité, les saisies de minerais et des déclarations douteuses, dont certaines sont la base de un précédent rapport d'Al Jazeera. L'Unité a figuré dans de nombreux incidents iTSCi en relation à des allégations de corruption et de fraude minière et il est bon qu'ils ne soient plus potentiellement impliqués dans l'industrie minière.

Mr. Kayonga a été congédié par le gouverneur provincial le 2 novembre 2017 pour «négligence grave», y compris les allégations de trafic frauduleux de bière et de pierres de tourmaline semi-précieuses. Il a été arrêté par les casques bleus de l'ONU à Bakavu après des échanges de coups de feu avec ses gardes du corps durant lesquels six personnes ont été tuées et plusieurs blessées. Des armes, de l'argent et un corps ont été trouvés chez lui.

Lui et 13 autres ont été condamnés à mort sans appel et transférés à Kinshasa. Ces peines sont automatiquement commuées en réclusion à perpétuité en RDC. Treize autres ont été condamnés à une peine de prison allant de cinq à vingt ans.