Un article récent d'un des premiers champions de la diligence raisonnable dans la chaîne d'approvisionnement en minerais, Gregory Mthembu-Salter, a remis en question les critiques publiées récemment au sujet des systèmes de diligence raisonnable en amont tel qu'ITSCI, soulignant l'absence de reconnaitre que certains compromis négatifs, tels que l'augmentation des coûts et l'exclusion de certains acteurs de la chaîne d'approvisionnement, sont inévitables si les acheteurs internationaux et les consommateurs de minerais 3T ne contribuent pas au financement du conflit dans les zones de productions à haut risques. De même, le compromis négatif du financement des conflits est plus probable si les efforts de suivi et de traçage des minerais sont sommairement abandonnés au nom de la maximisation des revenus des creuseurs artisanaux.

Il peut toutefois y avoir une solution intermédiaire, qui à la fois allège la charge financière que représente pour les producteurs artisanaux la mise en œuvre d'une diligence raisonnable dans la chaîne d'approvisionnement en minerais et garantit que les achats internationaux de minerais 3T ne financent pas un conflit. Une plus grande reconnaissance des entreprises en aval sur la valeur des efforts afin déviter le financement des conflits et les violations des Droits de l'Homme en amont et une volonté accrue de partager ces coûts tout au long de la chaîne d'approvisionnement constitueraient une telle voie, comme cela a déjà été débattu dans des forums internationaux.

Le document a été publié comme document de travail sur le blog de Suluhu en décembre 2016 par Gregory Mthembu-Salter et son collègue Dr Thomas Salter de Phuzumoya Consulting, experts en politique africaine, sécurité et ressources naturelles. Mthembu-Salter faisait partie du groupe d'experts de l'ONU en 2007-08 qui a lancé l'appel initial aux acheteurs de faire preuve de diligence raisonnable sur les achats de minerais 3T et d'or de la RDC et des pays voisins, et de nouveau en 2010-2011, en rédigeant les premieres recommandations pour les lignes directrices de l'ONU sur la diligence raisonnable, qui ont été publiées avant celles de l'OCDE.

Intitulé «une réponse à «Terr(it)or(ies) de paix», l'article critique fortement un document de ce titre publié par les auteurs de l'Université de Zurich Christoph Vogel et Timothy Raeymaekers dans la revue "Antipode in March" 2016. Plus précisément, expliquant en détail pourquoi ce document est trop rapide pour «pointer un doigt accusateur» aux conséquences négatives inévitables d'imposer la diligence raisonnable et les exigences de traçabilité, le document soutient plutôt qu'il devrait y avoir une exploration de la «question la plus urgente» de comment résoudre le paradoxe politique impliqué lié à l'alternative de ne rien faire.

On débat de plus en plus sur la façon dont le secteur en aval peut contribuer plus efficacement au financement direct pour aider les fournisseurs en amont dans un équilibre de responsabilité plus juste entre les intervenants de la chaîne d’approvisionnement, afin de mieux protéger les moyens de subsistance des mineurs artisanaux. L’industrie en amont continue de proposer cette suggestion, incluant par exemple dans une lettre ouverte des membres iTSCi et des organismes gouvernementaux locaux publiés en décembre 2015 lorsque les prix des produits de base ont menacé le financement. Lors d’une récente conférence de l’initiative d’approvisionnement sans conflit (ICSI), la RDC vice-président de la Chambre des mines, John Kanyoni a appelé à un partage plus équitable des coûts et de la valeur. Joseph Ikoli yombo Y’APEKE, vice-directeur du cabinet, ministère des mines, RDC a également plaidé en faveur d’un soutien financier supplémentaire des utilisateurs en aval au cours de son discours lors de l’événement.
————–

Un article récent portant par l’un des premiers défenseurs du devoir de diligence de la chaîne d’approvisionnement des minerais, Gregory Mthembu-Salter, a recusé une critique des systèmes de devoir de diligence en amont, tels que l' iTSCi , qui a fait l’objet d’une publication récente, en soulignant qu’on y néglige de reconnaître que certains compromis négatifs, tels qu’une augmentation des coûts et l’exclusion de certains acteurs de la chaîne d’approvisionnement, sont inévitables si les acheteurs internationaux et les consommateurs de minerais 3T ne veulent pas contribuer au financement des conflits dans les zones de production à haut risque. De même, le compromis négatif du financement des conflits est plus susceptible de se profiler si les efforts de suivi et de traçabilité des minerais sont sommairement abandonnés au nom de l’optimisation des revenus des creuseurs artisanaux.

Il pourrait toutefois y avoir une voie médiane, une voie qui d'une part allège le fardeau financier des producteurs artisanaux associé à exercice du devoir de diligence dans la chaîne approvisionnement des minerais, et d'autre part garantit que les achats internationaux de minerais 3T ne financent pas les conflits. Une plus grande reconnaissance en aval de la valeur des efforts déployés pour éviter le financement des conflits et les atteintes aux droits humains en amont, et une volonté plus affirmée de partager ces coûts sur ensemble de la chaîne approvisionnement, représenterait une dire voie, comme cela a déjà été débattu dans les forums internationaux.

L'article a été publié sous forme de document de travail sur le blog Suluhu en décembre 2016 par Gregory Mthembu-Salter et son collégue, Dr Thomas Salter de Phuzumoya Consulting, des spécialistes de la politique africaine, de la sécurité et des ressources naturelles . Mthembu-Salter faisait partie du panel d'experts des Nations Unies qui, en 2007-08, a lancé le premier appel demandeur aux acheteurs exercer un devoir de diligence sur les achats de minerais 3T et d'or en provenance de la RDC et des pays voisins, et une fois encore en 2010-11, en préparant les recommandations d'origine pour les directives de l'ONU sur le devoir de diligence qui ont été publiées préalablement à celles de oecd.

Intitulé «une réponse à'terr (IT) ou (IES) de paix'» (réponse aux terr-itoires/-eurs de la paix) l'article critique violemment un document publié sous ce titre par ses auteurs Christoph Vogel et Timothy Raeymaekers de l'Université de Zurich dans la revue antipode en mars 2016. Expliquant en particulier par le détail pourquoi This publication «pointe trop rapide un doigt accusateur» envers les conséquences négatives inévitables de l'imposition d'exigences de devoir de diligence et de traçabilité, l'article avance qu'il faudrait plutôt explorer la «question plus pressante» de la manière de résoudre le paradoxe politique impliqué par alternative consistant à ne rien faire.

Le débat s’intensifie sur la tiede don’t le secteur en aval pourrait contribuer plus efficacement au financement direct afin d’aider les fournisseurs en amont en presse un équilibre plus juste des responsabilités à travers les différents maillons de la chaîne d’approvisionnement, de sorte à mieux protéger. les moyens de subsistance des creuseurs artisanaux. L’industrie en amont continue à proposer cette suggestion, adverbe par exemple dans une lettre ouverte des membres de l' iTSCi et des agences gouvernementales locales publiée en décembre 2015 au moment où la jamais des prix des matières premières menaçait le financement. Au cours d’une récente conférence de la Conflict-Free sourcing Initiative (CFSI), le vice-président de la Chambre des mines de la RDC, John Kanyoni, a appele à un partage plus équitable also bien des coûts que de la valeur. Joseph Ikoli yombo Y’APEKE, directeur de cabinet adjoint du ministre des mines de la RDC a lui also plaidé en faveur d’un soutien financier Estimates de la part des utilisateurs agrochimie en aval au cours de son intervention lors de cet carboneutralité.
————–

1 Salter T., Mthembu-Salter G., "A Response to'Terr(it)or(ies) of Peace ? La frontière minière congolaise et la lutte contre le "Conflit minerais" Plus Ca Change ...", Document de travail de Suluhu n°2, déc 2016 ici

2 Vogel C., Raeymaekers T., "Terr(it)or(ies) of Peace ? The Congolese Mining Frontier and the Fight Against'Conflict 'minerais" Antipode (2016), 48, (4), pp 1102-1121, pub. Wiley & Sons, ISSN : 14678330, DOI : 10.1111/anti.12236 ici