Ayant achevé un examen statistique complet pour le premier semestre 2014, ITRI est extrêmement heureux d'annoncer que 99 % des exportations de minerais d'étain de la région d'Afrique centrale au cours du premier semestre 2014 ont été échangées au sein du programme ITSCI; traçable, sans conflit et par les entreprises membres suivant les recommandations des lignes directrices de l'OCDE sur la diligence raisonnable pour un commerce responsable des minerais. Notre analyse a comparé les exportations officielles des principaux pays producteurs de la RDC, du Rwanda et du Burundi avec iTSCi et a également comparé les importations dans les principaux pays acheteurs (comme la Malaisie, la Chine, la Thaïlande, la Russie et l'Inde) qui proviennent d'un plus large éventail de pays d'Afrique centrale (par exemple la Tanzanie, le Kenya et d'autres pays voisins). Le chiffre remarquable de 99% de couverture par le iTSCi au premier semestre 2014 est confirmé par les deux comparaisons. Ce pourcentage devrait rester similaire lorsque les données pour l'ensemble de l'année seront disponibles, d'autant plus que les exportations officielles de la RDC elle-même sont désormais étroitement contrôlées par l'organisme gouvernemental, les PECO, et que la production non déclarée de la région semble être extrêmement faible. Des informations détaillées sont disponibles ici

Cette réalisation remarquable a été réalisée en moins de quatre ans grâce au dévouement exceptionnel de tout le personnel, des partenaires et des conseillers participant à l'initiative iTSCi tels que ITRI, Pact, Synergy Global Consulting, Envirosense et TIC, ainsi que l'engagement et la coopération continus des gouvernements et des autorités locales de la région, les compagnies membres ITSCi du secteur privé locales et du monde entier, les mineurs et leurs communautés et les autres parties prenantes qui participent aux discussions sur l'atténuation des risques.

Bien qu'iTSCi a englobé depuis le début de 2014 cinq nouvelles zones qui commencent à contribuer à l'augmentation des tonnages, cela a représenté un défi financier important pour les fonds industriels en amont, dont la disponibilité demeure le facteur limitant ou l'obstacle à la rapidité de l'extension. Le programme a l'intention de poursuivre son déploiement dans des domaines clés encore sous embargo de facto, mais, comme on l'a souligné précédemment, cela pourrait être réalisé plus rapidement avec le soutien financier de donateurs ou de contributeurs d'autres parties de la chaîne logistique.