Le 16 janvier 2013, un groupe d'associations, la Business Roundtable, la Chambre de commerce des États-Unis et la National Association of Manufacturers, ont déposé leurs remarques préliminaires dans le cadre du processus pour demander une révision de la règle des minerais de conflit de la SEC. Le document de 198 pages décrivait les questions clés qui concernaient particulièrement le rapport coûts-avantages de la règle qui, selon la SEC, coûterait de 3 à 4 milliards de dollars américains au départ, plus de 200 millions de dollars chaque année, mais qui, selon le groupe, était une sous-estimation. Les observations déposées indiquaient qu'un fardeau financier de cette ampleur ne devrait pas être imposé sans que l'on détermine si les règles procureront des avantages. Selon un rapport paru dans le Wall Street Journal, les groupes ont déclaré dans des documents judiciaires que la SEC avait elle-même admis qu'elle ne savait pas si les règles profiteraient au peuple de la République démocratique du Congo et de la région environnante, l'intention déclarée du Congrès en créant cette disposition.

Les groupes ont également fait valoir que les règles violent les droits du Premier Amendement américain en obligeant les entreprises à déclarer publiquement que leurs produits ne sont "pas sans conflit en RDC", même si une telle divulgation est fausse et reflète simplement la difficulté et l'incapacité des entreprises à retracer complètement leurs chaînes d'approvisionnement afin de déterminer les "origines"des minerais. Il a également été affirmé que la SEC avait eu tort de conclure qu'elle ne pouvait pas créer une exception à la règle et que l'"enquête raisonnable sur le pays d'origine" était déraisonnablement rigoureuse en incluant un minerais de conflit dont les entreprises n'ont qu'une "raison de croire que... peuvent avoir leur origine" dans les pays visés.

Le dossier détaillé de la SEC est prévu le 1er mars 2013.